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Lors de mes différents voyages, j'ai eu la chance d'apprendre le kintsugi urushi au Japon

À travers mes posts, laissez-moi vous faire découvrir et apprécier cet art ancestral japonais comme un art à part entière

Photo du rédacteur13kintsukuroi

Métamorphose n° 03, 04, 05.

Au delà de la pièce de bois à la sculpture, un autre regard sur l’esthétique africaine.


Créer les pièces manquantes .


Comme pour de la céramique vu précédemment j'aurais pu pour remplacer les grandes cassures avec des pièces en céramique étrangères selon la méthode Yobitsugi "pièces empruntées "ou des pièces en bois " Mokuhen "

mais comment ne pas modifier l’interprétation de l’artiste africain qui créa le masque ? Lorsque qu'il s'agit de petites brèches la solution est assez simple mais quand il manque des parties plus importantes, je fais le choix de créer dans le plus grand respect de l’œuvre et de son auteur, en ajustant au plus près les pièces disparues.



Au delà de la pièce de bois à la sculpture, un autre regard sur l’esthétique africaine.
Métamorphose n° 03. 04. 05.

Pour cela j'utilise un mélange " Sabi " Jinoko / eau / laque urushi / Tsuge-mokufun, que j'applique en couches successives avec entre chaque étape, un temps de séchage de une à deux semaines en surveillant le taux de chaleur et d’humidité dans le muro qui ce doit d'être constant.

Ensuite je ponce et je ré-applique une nouvelle couche et ainsi de suite jusqu’au résultat souhaité.


Une fois que toutes les pièces manquantes auront été crées, viendras dans une deuxième phase le finition avec un sabi plus liquide afin d'obtenir une pièce dans sont état brut qui fera partie intégrante du masque.

Vous aimez ? Partagez ? N'hésitez pas à me contacter ou laisser un commentaire.


13kintsukuroi - Avril 2019

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